mardi 16 février 2010

loppsi

Votée par les députés, ouh yeah. Reste encore la validation par les sénateurs (qui aura lieu, c'est plus que certain). Let the lul'z begin.

Dans ce cadre défini, les policiers, commis sur commission rogatoire, peuvent « mettre en place un dispositif technique ayant pour objet, sans le consentement des intéressés, d'accéder, en tous lieux, à des données informatiques, de les enregistrer, les conserver et les transmettre, telles qu'elles s'affichent sur un écran pour l'utilisateur d'un système de traitement automatisé de données ou telles qu'il les y introduit par saisie de caractères »

L'installation de ce dispositif technique pourra se faire aussi bien physiquement (grâce à l'introduction de la police dans un véhicule ou dans un lieu privé) que via la transmission par un réseau de communications électroniques (comme par exemple grâce à un courriel piégé avec un spyware).
Cela dit, rien que sur ce point là (l'envoi d'un mail piégé avec un trojan dedans), on se doute fortement que ça sera un bon vieux trick de social engineering invitant la "victime" à cliquer sur une pièce jointe piégée attachée au mail, mais...disons que ça a de fortes chances d'atteindre un taux d'échec assez élevé ce truc là (puis pour peu que le serveur de mails soit doté d'un antispam/antivirus un tant soit peu efficace)

2 commentaires:

Sid a dit…

"grâce à un courriel piégé avec un spyware"

Je me demande comment ce genre de technique va pouvoir s'accommoder du tout nouveau délit d'usurpation d'identité (Art. 222-16-1)...

MeiK a dit…

bien vu, j'imagine que les gens qui feront ça se trouveront au dessus des lois :)